| Pourquoi les cosmétiques naturels ? |

Depuis toujours, j’ai la peau sensible et réactive qui peut faire des allergies cutanées plus ou moins violentes à n’importe quel produit cosmétique : que ce soit un gel douche, un lait pour le corps, un fond de teint, un nettoyant visage, une crème visage ou encore un dentifrice, qui provienne d’un supermarché, d’une parfumerie ou même d’une parapharmacie. D’ailleurs, j’ai longtemps acheté mes produits cosmétiques en parapharmacie pensant que c’était mieux qu’en supermarché ou parfumerie, alors qu’en vrai, il n’y a pas de grande différence.

A l’époque, lorsque ma peau réagissait, je ne cherchais pas vraiment à savoir d’où venais le problème. Je me doutais qu’il pouvait s’agir d’un ingrédient présent dans la composition, mais comme je ne comprenais rien au charabia écrit sur l’étiquette, je ne cherchais pas plus loin, et gardais juste en tête que tel ou tel cosmétique n’était pas fait pour moi. Je rachetais donc constamment ceux que ma peau supportait et j’en restais là.

Mais plus tard, suite à une forte acné apparue post pilule, je me suis rendue compte que ma peau développait toujours boutons sur boutons malgré les cosmétiques dis non comédogène et anti-imperfections que j’utilisais. Son état ne s’améliorait pas, mon teint restait terne et mes pores encrassés.

C’est alors que j’ai commencé à m’intéresser de plus près à la composition des produits que j’avais dans ma salle de bain, et que je mettais matin et soir sur ma peau.

LA COMPOSITION

Avant de me tourner vers les produits naturels et/ou bio, j’ai d’abord appris à analyser et à décoder les compositions des cosmétiques que j’utilisais depuis toujours. Pour ce faire je me suis servis de ce fabuleux site internet : la vérité sur les cosmétiques , qui permet de faire des recherche INCI gratuitement sur tous les ingrédients qui composent les cosmétiques. Ce site est une mine d’informations !

A ma grande surprise, la plupart de mes produits étaient bourrés de silicone, d’huiles minérales issues de la pétrochimie, de conservateurs en tout genre, de solvants, de colorants… Quand on n’y connait pas grand chose, il est difficile de se rendre compte que tous ces ingrédients n’apportent rien vraiment de bon à la peau et qu’ils peuvent être allergisants, irritants, comédogènes, voir même néfastes pour la santé sur le long terme et enfin hyper polluant pour la planète.

En réalité, la plupart des ingrédients présents dans les cosmétiques conventionnels servent principalement à obtenir une texture agréable à utiliser (crémeuse, fluide, lisse…) et à obtenir un rendu (fini mat, brillant, touché velours, satiné…) pour améliorer l’aspect de la peau en formant un film homogène à la surface de l’épiderme. Les actifs sont souvent très peu présents.

Il faut savoir que les 3 à 5 premiers ingrédients qui composent un produit représentent à peu près 75 à 85% de la totalité de ce dernier. Les ingrédients qui restent ne sont donc présents qu’en très petite quantité. Ainsi, quand on retrouve l’actif phare, souvent annoncé en grosses lettres sur le packaging du produit, à la toute fin de la composition, c’est qu’en réalité cet actif ne représente qu’un tout petit pourcentage de la totalité des ingrédients. C’est alors ce qu’on appelle : le greenwashing ou, pour faire simple, de la publicité mensongère. D’autant plus quand cet actif, censé faire la réputation du produit, est noyé dans des matières « plastiques » filmogènes qui restent à la surface de la peau. Il y a peu de chance qu’il pénètre réellement votre peau et lui apporte l’effet escompté, surtout s’il n’est réellement présent qu’à une hauteur de 2% sur la totalité du produit : le résultat ne sera que superficiel. Sans oublier que les conservateurs présents dans les compositions des produits conventionnels peuvent être irritants, asséchants et allergisants notamment chez les personnes qui, comme moi, ont la peau sensible et réactive. Ce qui contribue, la plupart du temps, à avoir l’effet inverse que celui recherché en accentuant et favorisant l’apparition des boutons. Une peau agressée et étouffée fera tout ce qu’elle peut pour se défendre : surproduction de sébum, urticaire, acné, rougeurs…

Ainsi, en appliquant ces produits sur ma peau boutonneuse, sensible et réactive, je masquais juste ce qui me gênait sans vraiment résoudre l’origine du problème. C’est pourquoi les boutons continuaient à se développer et mon teint à se brouiller. Pour imager, utiliser des produits bourrés de pétrochimie et notamment de silicone sur une peau abimée, c’est comme peindre un mur couvert de moisissures avec une belle peinture acrylique. Ce dernier paraît plus beau, mais en dessous il est toujours moisie et il continuera à s’abimer malgré la couche de peinture. Aujourd’hui, je remarque qu’on passe plus de temps à chercher à camoufler ou soulager les problèmes, au risque d’en développer davantage, plutôt qu’à traiter leurs origines.

(Comme avec les médicaments censés soigner UNE chose, mais qui ont liste d’effets secondaires indésirables longue comme le bras, avec lesquels il est souvent nécessaire de prendre un AUTRE médicament pour que notre estomac le supporte… et ainsi de suite…à la fin, on se retrouve à devoir prendre 5 médicaments différents, voir plus, pour soigner à l’origine UN seul problème, bref !)

Après ces révélations, je me suis donc tournée peu à peu vers les produits naturels et/ou bio, vegan pour certains, et crueltyfree, composés essentiellement d’ingrédients bruts comme les huiles végétales naturelles, les beurres de karité, les huiles essentielles ou tout autres actifs issues des végétaux, ou minéraux que la nature nous offre, et qui apportent de réels bienfaits à la peau. Il se peut, avec les produits naturels, que les textures soient moins agréables – ce qui n’est pas toujours vrai – mais au moins la peau reçoit des actifs qui lui sont réellement nécessaires (oméga, vitamines, minéraux).

D’ailleurs, cela me fait me poser la question suivante : pourquoi aller fabriquer une chose de manière artificielle alors qu’elle existe déjà à l’état naturelle ? 

MA SANTE ET LA POLLUTION

Après avoir compris qu’il n’y avait rien de vraiment bon et intéressant pour ma peau dans les produits conventionnels, si ce n’est un effet « filtre », j’ai poussé les recherches un peu plus loin quant à l’impact de ces produits sur ma santé et sur l’environnement.

Il faut tout de même réaliser une chose, c’est que les produits cosmétiques, surtout nous les femmes, on en utilise pas moins de 10 différents CHAQUE JOURS SIMULTANÉMENT, et ce TOUTE L’ANNÉE et parfois TOUTE NOTRE VIE. Gel douche + shampoings + après shampoings + lotion pour le corps + dentifrice + crème visage + fond de teint + baume à lèvre + mascara + far à paupière + correcteur + vernis à ongles…. Autant dire que le cocktail est copieux ! Ainsi, même si certains de ces produits contiennent des doses infimes d’ingrédients néfastes pour la santé, cette dose se retrouve tout de même multiplier par 10 chaque jour de votre vie, et beaucoup d’ingrédients sont classés comme cancérigènes et perturbateurs endocrinien (système hormonal) sur le long terme.

De plus, il faut également réaliser que ces produits, que l’on appliques tous les jours sur notre peau, nous les rinçons également tous jours en nous démaquillant, lavant pour finir dans les canalisations, la nature, les rivières, les océans… L’impact écologique est donc désastreux. Je ne dis pas que c’est la première cause de pollution de la planète et du réchauffement climatique, mais tout cela y contribue tout de même grandement.

J’en reviens alors à me poser une autre question : pourquoi aller fabriquer des produits polluants alors que la nature nous offre des matières premières naturelles riches en éléments nutritifs et donc non polluantes ? C’est ce qu’on appelle « marcher sur la tête » !

C’est ainsi, pour toutes ces raisons, que j’ai décidé d’arrêter les produits conventionnels qui ne m’apportaient que du superficiel, encrassaient ma peau et qui polluent la planète.

Pour aller plus loin, je vous conseille ces sites et articles qui m’ont beaucoup appris et inspirés :

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